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Le temps d’un été, on a parlé marijuana, Sapinhaut, bouddhisme, sexe oral, autostop, écologie, Tinder, et de plein d’autres choses encore. Sur le web, à la radio et à la télévision, on est parti à la recherche des traces laissées en Suisse par les hippies. Après ces rencontres et ces découvertes, on a bien été obligé de faire un constat : le bouillonnement du Summer of Love a eu un sacré impact sur les sociétés occidentales.

Les hippies avaient de grands idéaux et ils ont fait partie des importants mouvements sociaux de la seconde moitié du XXe siècle. Les aspirations pour un monde meilleur existent encore, mais elles se sont adaptées à notre époque et elles ont pris quelques coups au passage. Qu’est-ce qui a bien pu changer en 50 ans ?

I-n-t-e-r-n-e-t. La réponse semble à première vue banale, mais elle est en réalité primordiale! La principale différence entre un hippie de 1967 et son homologue de 2017 tient dans cette invention révolutionnaire. PDF du programme sur le site, billets achetés en ligne, photos et vidéos souvenirs des concerts postées sur Instagram : Paléo, c’est pas Sapinhaut. De Bob Marley aux rappeurs contemporains, tous sont sur Youtube, un bédo à la main. Pornhub, snaps coquins et match Tinder pour rencontrer l’âme soeur… Vous le voyez ? Internet est là, partout, en filigrane, dans les thématiques que l’on a choisi d’aborder.

Et dans bien d’autres domaines encore, internet a réactualisé les idéaux hippies, pour le meilleur ou pour le pire. Certains affirment que sur le web, chacun reste dans sa bulle, son microcosme. Et il est vrai que les communautés, si chères aux hippies il y a 50 ans, sont aujourd’hui digitales, éphémères, impersonnelles. Mais elles existent et sont dans le même temps bien visibles. Le rassemblement physique de communautés n’a pas fonctionné. La possibilité d’envisager une conscience globale, elle, est devenue une réalité. Nous sommes aujourd’hui connectés d’une manière que les hippies n'imaginaient que sous LSD ! Et cette connexion permet à ceux qui partagent leurs idéaux de les propager.

Vous qui êtes arrivés au terme de cette aventure, on vous voit venir derrière votre écran, dans un train, au travail ou au bord d’un lac : “vous êtes bien gentils avec vos idéaux, mais concrètement, qu’est-ce qui fait que je suis (ou pas) moi-même un hippie?”. Et bien figurez-vous qu’au-delà des valeurs universelles de paix, d’amour et de liberté, la descendance des hippies s’est matérialisée dans certains gestes du quotidien.

Si on se soucie aujourd’hui de consommer bio et local, si on trie ses déchets, si on se réunit dans des festivals open-air pour faire la fête, si on peut acheter légalement du cannabis au supermarché et dans le kiosque du coin, si on remet en cause le modèle de la famille traditionnelle et si on n’envisage non plus
la mais les sexualités, c’est en partie au mouvement hippie qu’on le doit. Voilà quelques traces tangibles de l’héritage laissé par ces révolutionnaires pacifistes aux cheveux longs. Non seulement à San Francisco, non seulement en Californie et aux Etats-Unis, mais aussi ici, chez nous, en Suisse romande.

Et maintenant...

Hippies 3.0

Pour nous, le constat est limpide : nous sommes bien plus hippies qu’on ne le pensait avant de se lancer dans l’opération Suisse & Love.


Et vous ?

Conclusion

Chapitre 1

Chapitre 2

Chapitre 3

Conclusion

Introduction

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